jeudi 27 mars 2008

La précarité se développe.... La mobilisation aussi ...

Au LEP Montravel à Villars (loire, un enseignant en BEPA horti est en arrêt maladie (de nov 2007 au 14 mars 2008), puis en longue maladie jusqu'en août.

Une remplacante est embauchée sur 20 H hebdo puis 18H/ hebdo et finalement 15 H hebdo (la pluri étant complètement retirée de son emploi du temps).

Le mercredi 19/03 cette personne est prévenu à la salle des prof à 7h55 que son contrat n'est pas prolongé et qu'elle ne doit pas faire cours à 8h00.

Après des échanges téléphoniques avec le SRFD nous décidons donc de nous rencontrer entre enseignants le jeudi à 8H pour définir la conduite à tenir.

Le jeudi à 8H nous décidons à l'unanimité de ne pas prendre nos cours tant que la collègue n'est pas réembauchée et nous appelons par téléphone le chef du SRFD Rhône Alpes qui après négociation nous promet une réponse pour midi (si nous reprenons les cours ce que nous faisons).

A 13 H nous sommes informés par l'administration du Lycée du prolongement du contrat jusqu'au 11/04 (veille des vacances scolaires).

Suite à ce premier succès nous décidons donc de déposer un préavis de grève jusqu'au
30/06 pour la prolongation du contrat sans interruption pendant les congés ...

A cette revendication urgente nous avons rattaché 2 autres points :
  • le poste de TEPETA informatique non pourvu depuis le 1/1/08
  • 1/2 poste agro équipement supprimé en sept 2008
Nous attendons les réponses du SRFD avant le CA du 4/04/08

Philippe Hervois et les personnels de Montravel


Se titulariser quand on est contractuel d'enseignement... quelle galère!

Bonjour, je suis contractuelle d'enseignement en zootechnie depuis 6 ans.

Je voulais vous dire que vos messages font du bien non pas parce que l'on est dans une situation réjouissante mais parce que je me rends compte qu'il y a des gens qui se posent les mêmes questions que moi.

Je n'ose pas les "coups de gueule" car je manque encore un peu d'audace. Je voulais juste vous mon parcours et ses galères :
N'ayant eu aucune formation (ni même TUTAC, car il n'y avait pas de financement...), après un avis favorable à mon inspection la première année, après une grande traversée du désert pendant trois, quatre ans, pleine de doute et de remise en question, mais aussi de solitude : pas de collègue dans le Lycée qui enseigne la même matière (J'avais 22 ans la première année et j'ai toujours eu les BTS qui étaient parfois plus vieux que moi).
Par la suite, j'ai repris une coordonnation BTS pendant 2 ans parce que je suis devenue la plus ancienne. J'ai créé tout le ruban pédagogique à l'ouverture d'un nouveau BTS seule! (puisque ma collègue titulaire a obtenu un congé formation)! De plus cette année là, j'avais une direction avec laquelle l'année ne s'est pas bien passée.

Suite à cette situation inconfortable, j'ai donc décidé de passer l'épreuve de recrutement à ENESAD, pour rentrer en formation d'ingénieur agricole car je doute encore de mes compétences (quelle ironie, n'est ce pas!). Suite heureuse, je suis admise! MAIS là il faut réfléchir au financement de cette formation... Je ne veux pas prendre de congés formation dans l'inquiétude de ne pas retrouver de poste à la sortie.
Du coup et là il faut s'accrocher : je ne corresponds pas à une ligne budgétaire, donc il n'y a pas de financement possible. Donc je galère financièrement pour payer ma formation!

Par ailleurs, l'année où j'ai passé les épreuves de recrutement pour l'ENESAD, à 15 jours d'intervalle, j'ai passé aussi l'épreuve d'admissibilité du PLPEA à laquelle j'ai eu 2. Je pense que tant qu'il y aura plus de postes ouverts en externe qu'en interne, cela ne fera que conforter notre rôle bouche trou du système scolaire agricole... d'autant plus encore lorsque tu apprends qu'il y a des demi-journées de préparation aux oraux mais aucune pour les préparations aux concours externes... bien sur!

Bref, je n'ai pas encore eu la joie de muter aux quatre coins de la France en 4 ans mais ça ne va pas tarder puisqu'il faudra des postes pour les nouveaux arrivants du concours externe. Mon plus grand regret, c'est qu'il n'y ait pas d'ouverture de concours réservés.

Juste une dernière anecdote et puis j'arrête : il y a 6 ans quand tu voulais devenir prof de Zootechnie, cela faisait entre 10 et 15 ans que le concours externe n'avait pas été ouvert donc il fallait passer par cette voie de contractualisation pour éventuellement penser à un concours réservé!
Aujourd'hui c'est exactement le même concours (externe et interne).
Entre nous, j'aurai mieux fait de la faire avant cette école d'ingénieur, je serais plus avancée, elle m'aurait coûté moins cher et j'aurais payé moins d'impôts parce que bien sûr, je suis juste au dessus du plafond (c'est tellement bien calculé cette histoire)...

Annie

mercredi 19 mars 2008

.... Je veux travailler plus, pour gagner plus ....

Bonjour,
Voici mon parcours:
Après 3 ans de chômage, deux ans de formation, de 1996 à 1998 j'ai été embauchée en CES puis de 1999 à 2000 en CEC, emploi ATOSS dans un CFPPA.
Depuis 2001, je suis embauchée en CDD successifs de 3 ans mais avec l'obligation de contrat plafonné à 70 % car la loi de déprécarisation de M. SAPIN ne permet pas l'emploi à 100 % et les concours annoncés pour passer fonctionnaire n'ont jamais été proposés aux ATOSS de CFPPA, pour la tranche de période où j'aurais pu être concernée.

Impacts sur ma vie personnelle :
Je suis limitée à 70 % d'un salaire (850 € environ par mois) et étant une femme seule avec un enfant à charge, pas besoin de vous faire un dessin, sans compter qu'il faut défalquer de ce salaire les frais de carburant puisque mon lieu de travail impose un trajet de 70 km journaliers.

.... je veux travailler plus, pour gagner plus ....

Chantal

Marre de n'être qu'un pion !

Bonjour,
Voilà pour mon parcours depuis le 14/9/2000:
Suite à la fin de mes études qui se sont terminées par un stage en lycée agricole en commun avec les ENV, je suis tombé dans l'engrenage d'agent contractuel dans lequel je termine ma 8ème année:
- Multiples CDD d'enseignant contractuel depuis 8 ans dans 5 établissements différents avec 6 déménagements (au moins).
- Non tenue compte des voeux.
- Aucun concours accessible jusqu'en 2007 (échec) et 2008 (admissible!!!!!).
- Déboires classiques d'un CDD (heures impayées, en retard, contrat signé en retard, multiples, légaux???... ).
- Passage forcé sans signature en CDI le 18/1/2008 alors que ce type de contrat m'était refusé depuis 2 ans. Ma direction va en informer l'administration, j'attends le retour pour savoir si je vais plus loin seul ou à plusieurs.

C'est donc magnifique, au bout de ma 8ème année, je viens de me faire offrir un CDI que j'attends depuis 2 ans (refusé deux fois pour manque de 14jours, puis manque de 4 jours sur les 6 ans consécutifs!).
La meilleure c'est que je n'ai rien demandé, que la notification administrative est déjà faite alors que je n'ai rien signé, et que l'avenant est "rétroactif" au 5 septembre 2007 et est fait le 18 janvier 2008!
Le pire c'est que le passage d'un CDD à un CDI ne se fait que sous forme d'avenant et non d'un nouveau contrat!!!
De plus un contrat en CDI comporte un article n°3 qui dit "affectation pour une année scolaire".

J'en ai marre de n'être qu'un pion dans cet échiquier! J'ai donc actuellement refusé de signer à postériori mon contrat. D'autant plus qu'à la fin de l'année si je ne suis pas reconduit sur mon poste, je serai "muté d'office" ou alors je devrais démissionner et avoir alors 4 mois de carence avant de toucher les assedics.

Vive l'état!

Petite lumière, je viens d'être admissible mais y a-t-il un avenir dans l'enseignement agricole??? C'est encore une autre question.

Nicolas D

mardi 18 mars 2008

Contrat ATOSS loué en partie à une agence de prestation de service!

Bonjour,

J'attire votre attention sur la situation de précarité que rencontrent les salariés sous contrat ATOSS à 70%. Pour ma part, je suis une personne divorcée, j'ai été embauchée en février 2005 pour un temps plein, mon contrat a été renouvelé 2 fois pour 2 courtes périodes, encore à temps complet, puis à la fin du troisième renouvellement le directeur du CFPPA m'annonce que mon contrat va passer à 70%.
Comment pouvez-vous vivre avec 850€ environ par mois, lorsque vous avez un loyer de 500€ plus tous les autres frais?
Je travaille à 25 KM de mon domicile. De plus je suis le seul agent administratif de l'antenne du site où je travaille et c'est un poste à temps plein.
Pour que je puisse garder mon temps plein le directeur du CFPPA m'a demandé de m'inscrire dans une agence de prestation de services et il loue les 30% manquants à cet organisme.
Donc je suis toujours sur le même poste 70% contrat ATOSS EPL + 30% en prestation de service. Bien sur cela coûte plus cher à mon employeur, je reste avec mon salaire de misère, et qui est satisfait???? ...... LE MINISTERE DE L'AGRICULTURE !
Elle est belle la France !
Notre cher Ministre de l'Agriculture est il trop occupé pour prendre le temps de se pencher sur ce type de contrat et prendre le temps de résoudre intelligemment ce problème que rencontre tous les personnels ATOSS?
Y croire est ce bien raisonnable????????

Cordialement à vous

Nathalie M

Contrats à 70%

Bonjour,

TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS.... Ce sont bien les propos de notre gouvernement !

Et pourtant au CFPPA où je suis employée à 70 %, on nous refuse de travailler à 100 % pour la raison suivante : Plus de contrats CDI à 100 % dans les établissements publics.
Nous sommes cinq personnes concernées. Et pourtant l'établissement a besoin de ce temps de travail. Nous sommes submergées et évidemment le travail n'est pas fait avec qualité et est moins approfondi par manque de temps. Certaines tâches sont négligées.
Imaginez également le montant de notre retraite en ayant travaillé de longues années à 70 %.

Où allons-nous trouver une entreprise qui nous proposerait un 30% et surtout pour quoi faire?

Je pense qu'il existe dans d'autres établissements des personnes concernés par cette ridicule loi.

Rabia, Brigitte, Nathalie....

Situation critique quand on est contractuel

Bonjour à tous,
Si je me permet de vous écrire, c'est pour vous faire part de la situation dans laquelle je me trouve, et vous montrer les aléas de mon parcours professionnel.
Je pense tout d'abord que mon métier actuel en tant qu'enseignant d'EPS est ma réelle vocation, et qu'il est dur pour moi de me demander à chaque fin d'année si ce n'est pas la dernière.
Je n'ai jamais pu présenter le concours SAPIN qui m'aurait permis d'être titulaire et cela parce que je ne travaillais pas en poste de contractuel en juillet 2000. Cependant, je faisais parti du MAP et cela n'a pas compté.
Aujourd'hui, il n'y a plus de concours en EPS ! MAIS en contre partie, on continu de faire rentrer des personnels de l'Education Nationale sur des postes occupés par des personnes vivantes et voulant conserver leur emploi. Remplacer un départ à la retraite OK, mais mettre quelqu'un là où un autre travaille déjà, je ne comprends pas bien.
Enfin, voilà mon parcours qui vous permettra de mieux comprendre la grogne qui existe chez les Agents Contractuels d'Enseignement.
Je suis tout d'abord rentré au Ministère de l'Agriculture en tant que MI-SE en avril 1999 à Brioude Bonnefont (43). Je suis devenu contractuel EPS le 25 septembre 2000 à Marmilhat en Auvergne (63). Mon poste a été pris par un titulaire et donc, j'ai été muté 2 ans à Bourges et Vailly sur Sauldre (dans le Cher 18).
De nouveau mon poste fut pris (mais cette fois par un titulaire venant de l'Education Nationale qui sortait de son année de PLC1) d'où un départ pour Chartres (28) où je ne suis resté qu' un an malgré une inspection avec un avis favorable.
Mon poste a de nouveau été pris par un nouveau titulaire du CAPEPS de l'Education Nationale (même caractéristique) et là obligation pour moi d'accepter un 50% à Beaune la Rolande dans le 45. J'y suis resté 3 ans et faisais 2 fois par semaine 120 km pour aller travailler et 120 encore pour rentrer chez moi.
Afin de compléter un peu mon emploi du temps et légèrement augmenter mon salaire (dur dur de vivre avec 645 € par mois), j'étais aussi vacataire au CFA de Bourges les jeudi matin (encore 100km A/R).
Enfin pour la rentrée 2007, je retrouve un plein temps sur Montargis (à 85 km de chez moi quand même) et là on m' annonce que mon poste fait parti de ceux possibles pour des personnels de l'Education Nationale.
Inutile de vous décrire à quel point je suis excédé par tout cela ainsi que mon mécontentement.
Je rappelle également que comme pas mal d'autres contractuels, j'ai 34 ans, une maison à payer et un enfant à charge...

Voilà, j'ai essayé d'être le plus clair et succin possible. En espérant que ce courrier puisse appuyer notre cause devant les décideurs.

Cordialement.

Olivier L

dimanche 16 mars 2008

Que dois je faire pour obtenir le droit de continuer cette carrière dans laquelle je m’investis largement ?

Enseignante en zootechnie, je suis en Contrat à Durée Déterminée (Agent Contractuel d’Etat) depuis septembre 2002.

Mon mari est employé en Contrat à Durée Indéterminée dans un organisme consulaire agricole. Nous avons deux enfants (3 ans et 8 mois) et une maison que nous avons acheté à crédit en 2004.

J’ai été inspectée en 2004. Le rapport d’inspection a été positif.

En 2005, une titulaire a pris le poste que j’occupais. J’ai donc été contrainte de postuler pour un poste situé à 70 Km de mon domicile. J’enseigne deux matières (zootechnie et génie alimentaire) sur deux sites différents distants de 30 Km.

En octobre 2006, un concours interne/externe PLPA en Productions Animales a été ouvert. J’ai fais partie des 6 agents admissibles au concours interne à l’issue de l’écrit. Malheureusement, je n’ai pas été admise à l’oral. Il faut dire que j’étais enceinte de plus de 8 mois lors de l’oral.

Je corrige régulièrement des dossiers de stages lors des épreuves terminales du baccalauréat. Cette année, j’ai accepté en plus la responsabilité de professeur principal en seconde. En CDD depuis 6 ans, au 31 août 2008, soit mon contrat CDD devient un CDI soit je suis licenciée ?

Que dois je faire pour obtenir le droit de continuer cette carrière dans laquelle je m’investis largement ?

Sandrine H

dimanche 9 mars 2008

Votre contrat de travail en tant que CAE arrive à échéance le 1er février 2008....

Voilà comment m'a été notifié cette année mon licenciement par le directeur de l'EPLEFPA. Celui-ci ajoutait dans sa lettre concernant mon contrat « Malheureusement, il ne nous est pas possible de le reconduire ni dans ces conditions, car vos droits sont épuisés, ni en tant que salariée à part entière du CFA car le budget ne le permet pas ».

J'étais embauchée dans cet établissement, en qualité de personnel TOS, en CES du 7 avril 2003 au 31 juillet 2004, puis en CAE à compter du 1er août 2004.

Auparavant, j'avais occupé un contrat emploi solidarité dans un IUFM du 1er novembre 2001 au 29 juin 2002 puis un CDD dans le même établissement du 21 septembre au 30 novembre 2002 que j'avais dû interrompre pour être auprès de ma fille handicapée qui avait été hospitalisée.

Aujourd'hui je suis sans emploi. Malgré les engagements du Conseil régional je n'ai eu à ce jour aucune proposition d'emploi.

Une mère dans le désarroi.

Le Ministère de l'agriculture serait-il au-dessus des lois ?

Bonjour,
J'ai bientôt 57 ans. Je m'appelle Francis et je suis agent contractuel TOS de l'enseignement agricole public. J'ai été embauché comme CDI en 1999, mais mon emploi n'a pas été transféré au Conseil régional au 1er janvier 2007, comme cela était normalement prévu pour tous les agents contractuels TOS de l'EAP.

Mon directeur d'EPLEFPA m'a licencié à compter du 31 janvier 2008 au motif que « le service pour lequel j'avais été embauché ne relevait plus des compétences de l'établissement à partir de 2008 ».

Le Conseil régional m'a proposé le 14 février 2008 un CDD de 3 mois pour la période du 1er février 2008 au 30 avril 2008 avec une rémunération mensuelle inférieure à celle détenue antérieurement.

Francis

X, 31ans, Ex Formateur pendant 5 ans

Bonjour, je m'appelle X, j'ai 31 ans.
J'ai travaillé comme formateur technique dans un CFPPA pendant cinq ans à la suite desquels mon contrat n'a pas été reconduit.
Voici mon parcours : j'ai été embauché en septembre 2001.
J'ai d'abord accepté un contrat de vacation jusqu'en février 2002, puis un CDD à temps
complet jusqu'en septembre. Les trois années suivantes, j'ai signé un CDD de 12
mois à temps complet. Mais en septembre 2005, patatras ! Pas de formation dans mon domaine et un contrat à 60% d'octobre à juin seulement. Durant cette période, je me suis investi personnellement afin de préparer de nouvelles formations pour l'année suivante.
Mais surprise, à la rentrée 2006, alors qu'une formation allait ouvrir dans mon domaine, le
centre me propose un contrat d'un mois à mi-temps (renouvelable bien sûr).
En effet, selon la direction du CFPPA, je n'étais pas suffisamment diplômé. J'avais été embauché en 2001 avec un BTS et il me fallait maintenant une licence pour enseigner en niveau 4. J'avais pourtant réalisé plusieurs demandes de congés formation pour obtenir ce Bac + 3. Mais le CFPPA ne cotisant pas aux fonds d'assurance-formation, je ne pouvais pas en bénéficier et du côté du ministère, les moyens alloués aux formations étaient déjà en baisse. Je me suis donc inscrit en licence à mes propres frais et j'ai représenté une nouvelle candidature pour la rentrée 2007, puisque le poste que j'occupais était de nouveau vacant. Mais, d'après le directeur, j'étais cette fois-ci trop diplômé !!
Aujourd'hui j'ai réussi à retrouver du travail grâce aux compétences professionnelles que j'ai pu
développer.
En tout cas, je trouve cette façon de traiter/jeter les gens dévalorisante voire dégradante. En effet, il est difficile de se projeter dans la vie avec des Cdd à répétition, modulables et modifiables à souhait au gré des directives, des directeurs et des directrices.
J'ai l'impression que ces modèles de management, diffusés par le ministère auprès des directeurs sont essentiellement basés sur la recherche d'une rentabilité maximum.
Mais le revers est là : sans programme, sans projet, sans vue à moyen et à long terme, une personne et a fortiori une équipe précaire ne peut pas donner le même investissement et la même qualité de service qu'une équipe stable.
C'est pourquoi je suis vraiment favorable à une titularisation de tous les agents qui assurent des fonctions permanentes au niveau de la formation et de l'apprentissage depuis plusieurs années (et parfois même des décennies).
Concernant les formateurs, je pense que leur statut doit être calqué sur celui des PLPA. Les recrutements se feraient alors selon les mêmes modalités que les professeurs de l'enseignement agricole.
Pour un service d'éducation et de formation de qualité, public laïc et gratuit, mobilisons-nous

X Ex précaire